Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une fuite d’acide chlorhydrique (HCl) sur une canalisation en PVC au 2ème étage d’un bâtiment de production d’une usine chimique génère une flaque de 100 m² et un nuage blanc.

Le POI de l’établissement est déclenché, 33 pompiers sont mobilisés. Un rideau d’eau est établi pour abattre le nuage, la nappe étant diluée et récupérée dans un bac de rétention. Les premières mesures effectuées en limite d’usine révèlent une concentration de 5 ppm de chlorure d’hydrogène dans l’air ; des mesures de protection de la population ne seront pas jugées nécessaires compte-tenu de l’efficacité des moyens de dilution mis en place.

Le POI est levé 3 h après son déclenchement. Aucune victime n’est à déplorer et aucune mesure de chômage technique n’est envisagée.

L’exploitant publie un communiqué de presse le jour même avec mention de l’indice matière dangereuse.

L’origine de la fuite se situe au niveau d’un té de raccordement entre une tuyauterie verticale et une autre horizontale ; l’ensemble constitué du té et des 2 tuyauteries en PVC étant revêtu d’un frettage en fibres de verre. L’expertise des éléments cassés indique que la fuite pourrait être consécutive à une charge excessive appliquée sur la partie ‘flottante’ de la canalisation ayant entraîné sa rupture. Les conclusions d’un tiers expert évoquent également la qualité de l’assemblage des pièces PVC et de possibles vibrations.

A titre du retour d’expérience, l’ensemble des tuyauteries PVC du site subissent les actions suivantes :

  • installation de protection contre les chocs par des objets ou charges excessives,
  • identification et modification des assemblages devant être renforcés ou supportés,
  • reprise si nécessaire des frettages des tuyauteries.