Dans une usine de fabrication de matières plastiques de base, en fin de matinée, les employés alertés par des odeurs, découvrent une fuite d’essence hydrogénée contenant 30 % de benzène sur une canalisation de 8 pouces de diamètre, reliant le bac TK 1125 (1,5 m de produit) à l’unité de fabrication. La fuite se situe à l’extérieur de la capacité de rétention du bac à 1 m après la traversée du merlon de la cuvette. Le produit pompé par tonnes à vide génère des émissions gazeuses de benzène, la mise sous vide vaporisant ce dernier. La fuite est contenue par un obturateur d’urgence (dispositif gonflable autour de la canalisation), les vannes amont et aval de la canalisation sont fermées, le contenu de celle-ci se vidange lentement. Un périmètre de sécurité limité à 50 m dans la direction des vents est établi autour de la fuite et un atelier à proximité est évacué. Les mesures effectuées ne montrent pas de concentration de benzène significative. L’exploitant prévient uniquement la mairie compte tenu de l’absence d’impact perceptible à l’extérieur (ni odeur, ni sirène). Une information au personnel a été faite via le système de sonorisation de l’usine, du fait de l’existence d’une route interne coupée par le périmètre de sécurité. En milieu d’après-midi, la canalisation (50 à 70 m x 17 L/m soit 1 m³) est vidée, seul un filet de produit coule encore. Une injection d’eau permet d’assainir le circuit. Le ligne est platinée en début de soirée.