Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de traitement des ordures ménagères, un feu se déclare, à 6h30, sur 2 cellules de stockage de 1 600 m³ contenant respectivement 500 t de pneus broyés et 100 t de pneus broyés et de ferrailles. Le personnel de l’établissement se regroupe au point de rassemblement. Les pompiers évitent la propagation aux autres alvéoles en arrosant les 2 cellules puis commencent l’évacuation des alvéoles intérieures. Ils vident d’abord la petite alvéole et éteignent le feu au fur et à mesure dans le but d’accéder à la plus grande pour la couvrir de terre. A 9h23, les 2 alvéoles brûlent toujours ; 3 petites lances à eau et une grande échelle sont en manoeuvre pour éviter la montée en température. Les alvéoles les plus proches sont évacuées. Dans une entreprise voisine, 5 personnes sont légèrement incommodées. A 12 h, les secours remplacent les lances à eau par 4 lances à mousse. Des relevés sont effectués sur les bassins de rétention contenant les eaux d’extinction. Ceux-ci indiquent qu’aucune pollution n’est à craindre. L’inspection des installations classées, informée par la radio, se rend sur le site. Vers 14h20, le sinistre est maîtrisé et le dispositif est allégé. A partir de 17 h, 3 pompiers restent sur place avec 2 lances en surveillance et continuent d’arroser par intermittence pour éviter une reprise de feu. Après reconnaissance le lendemain vers 12h50, il est décidé de laisser encore sur place 2 pompiers avec 2 lances pour continuer à refroidir les résidus. Les résidus sont étalés puis recouverts de terre. Vers 19 h, la surveillance du site est toujours effective, il reste 250 t de détritus de pneus à déblayer. L’opération se termine le 01/06 vers 20 h. Un départ de feu avait déjà eu lieu dans la nuit du 26 au 27/05, il avait été rapidement maîtrisé par les pompiers. Cependant la piste criminelle n’est pas retenue, il s’agirait d’un problème mécanique.