Pollution
Humain
Environnement
Economique

Après une opération de remplissage d’un bac par 45 000 m³ de pétrole brut HTS (17 m de hauteur dans le bac), une fuite est détectée au niveau de la tôle de fond de bac lors d’une ronde opérateur. Le lendemain matin, la fuite s’aggrave.

L’exploitant décide l’arrêt de l’exploitation du bac et le passage du produit contenu “en purge accélérée” dans des unités de distillation atmosphérique de la raffinerie. Deux jours plus tard, il ne reste que 4 m de produit dans le bac. Après calage du toit flottant, le reste du brut est vidé par pompage.

Le 18 avril, l’inspection constate que des flaques d’un mélange eau + brut se sont formées un peu partout dans les 2 sous-compartiments de la cuvette de rétention. Une société extérieure pompe 80 m³ de ce mélange dans les dessableurs.

Le bac en cause, construit en 1963 d’une capacité nominale de 60 000 m³ et ne disposant pas de revêtement interne anti-corrosion avait été mis à l’arrêt en juin 1994 pour rénovation. Les derniers contrôles en service par émission acoustique effectués en 2004 s’étaient révélés satisfaisants et les travaux prévus sur le bac étaient programmés pour 2007, après ceux sur un bac jugé plus critique.

Outre le nettoyage complet de la cuvette, l’inspection demande à l’exploitant de déterminer l’origine et les causes de la fuite et de proposer les éventuelles actions à mettre en oeuvre en particulier à l’égard d’autres bacs du site.

Après nettoyage complet du bac, une importante corrosion interne du fond est constatée (consécutive à l’absence de revêtement interne). Un contrôle de type “floor map” est réalisé fin 2008. Deux autres cas de fuites sur des bacs contenant de pétrole brut du site sont recensés sur ce site (ARIA n° 37597 et 36502)