Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication d’articles en matière plastique, un feu se déclare dans un bâtiment de 2 000 m² contenant du plastique et des cartons. A 15h12, une employée de l’entreprise entend un claquement (qui attire son attention). Elle voit des flammes au-dessus des cartons dans le bâtiment de stockage de l’établissement et prévient son chef d’atelier qui appelle les pompiers et alerte le gérant de l’établissement. Les pompiers sont avertis sur place de l’absence de produits explosifs. L’exploitant coupe le transformateur et recommande aux pompiers de tenter de préserver le deuxième bâtiment réservé à la production ainsi que l’outillage monté sur la presse 650 t en production au moment du départ de l’incendie et sur lequel travaillait l’employée. Il est déjà visible que les efforts des pompiers ne pourront plus sauver le premier bâtiment. Les constructions étant en plaques de fibro-amiante (couverture et bardage), une pollution par les poussières de ces plaques est redoutée. L’évacuation des 6 pavillons sous le vent initialement prévue ne concernera finalement que 3 d’entre eux. Les services municipaux mettent en place un périmètre de sécurité à l’aide de barrières et les pompiers maîtrisent le sinistre avec 6 lances. Ils parviendront finalement à préserver le deuxième bâtiment du feu. L’entreprise emploie 65 personnes sur 2 sites et 12 d’entre elles risquent un chômage technique en fonction des dégâts sur les machines outils. Un barrage est mis en place sur la SARTHE pour éviter tout risque de pollution. Des rondes de surveillance sont effectuées pendant la nuit. L’éclatement de l’éclairage situé au-dessus du stockage serait à l’origine de l’incendie. En effet, les condensateurs et starters peuvent monter à température très élevée. A la suite de ce sinistre, les déchets de plaques amiantifères doivent être évacués vers la filière adéquate. Une réflexion est menée sur le renforcement de la sécurité incendie pour la reconstruction du bâtiment de stockage.