Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une station d’épuration d’un groupe de production et d’abattage porcin, une fuite de 300 m³ d’effluents pré-traités provenant du bassin de tampon (BT) n°2 se déverse dans le bassin d’orage de 1 500 m³ (bassin “Bausoleil”) de la commune suite à la rupture du raccordement de canalisation des pompes de refoulement du BT n°2 vers le BT n°1 vers 6h30. Le transfert d’effluents entre les 2 bassins tampon est interrompu et, à 8h30, l’agent de la communauté de la communes ferme la vanne d’arrêt du bassin d’orage (clôturé et fermé) qui alimente un autre bassin (bassin “Bocage”) dans lequel il constate une faible quantité de mousse. Dans la matinée, les 1800 m3 (1500 m3 initiaux + 300 m3 déversés) du bassin “Beausoleil” sont vidés et, par précaution, 1000 m3 d’eau sont pompés dans le bassin “Bocage”. Ces effluents sont envoyés vers le traitement physico-chimique de la station de traitement de l’abattoir. La canalisation du bassin tampon n°2 s’étant rompue suite à un défaut de conception, elle sera refaite afin d’éviter d’autres incidents. L’exploitant de l’abattoir contacte le syndicat de traitement des eaux des communes voisines pour qu’il prenne en charge ses effluents pollués en attendant que la canalisation soit remplacée le 02/02. Le bassin “Beausoleil” est remis partiellement en eau afin de réaliser des analyses. Celles-ci étant conformes, le bassin d’orage communal est remis en service.

Cet incident montre que la réaction et l’organisation interne et les services extérieurs à l’entreprise ont bien fonctionné et ont évité une pollution du milieu. Un nouvel arrêté prévoit l’exercice concernant le fonctionnement des bassins d’orages et des pollutions accidentelles.