Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication de panneaux de bois, des étincelles sont détectées dans un circuit de ventilation d’un broyeur de copeaux secs. Les installations de broyage sont mises en mode de sécurité automatique : arrêt des ventilations des deux broyeurs copeaux secs et mise en vidange des transporteurs de copeaux.

Le chef et l’électromécanicien de quart vérifient ensuite sur place la présence de feu et ne détectent aucune anomalie. Après plusieurs alertes, l’équipe neutralise les détecteurs, arrête le broyeur concerné et continue la production. Vers 17 h, 45 min plus tard, une explosion de poussières de bois se produit dans les circuits de ventilation des broyeurs puis plusieurs explosions se produisent en cascade dans le circuit. La propagation est cantonnée en amont par le silo de copeaux secs et en aval par les silos secs. Les explosions provoquent également des incendies dans les convoyeurs à chaines, dans les trieurs et dans les silos secs.

Les secours utilisent 1 000 m³ d’eau pour éteindre l’incendie. Les eaux sont retenues dans une lagune pour éviter tout rejet extérieur. Après une semaine de décantation, les effluents sont rejetés dans le milieu naturel sans analyse. Ce point est identifié lors d’une visite de l’inspection des installations classées en septembre. Les procédures incendie de l’exploitant ont dû être revues.

L’exploitant met en place des vis tubés pour segmenter la zone de broyage et ainsi limiter la propagation d’un incendie. Ce système de détection d’étincelles est modernisé. Des trappes d’explosions sont installées sur les convoyeurs à chaine endommagés. L’exploitant prévoit de centraliser l’ensemble des colonnes sèches dans un seul local.

Les pertes d’exploitations sont estimées à 2 Meuros.