Un feu se déclare vers 5h30 dans une cabine de grenaillage d’une fonderie d’aluminium. Le personnel maîtrise rapidement le sinistre avec les moyens internes de lutte contre l’incendie ; à leur arrivée les secours publics n’ont pas à intervenir. L’inspection des installations classées effectue une enquête le jour même. Une défaillance au niveau d’un boîtier de connexion électrique d’un moteur d’une turbine servant à la projection de grenailles d’acier et l’empoussièrement important de l’installation seraient à l’origine de l’accident. L’enquête révèle également l’absence de plans de surveillance formalisés des paramètres de fonctionnement de la grenailleuse et de maintenance, des non-conformités électriques, un nettoyage insuffisant des installations. L’inspection constate les faits et propose au préfet un arrêté de mise en demeure. L’impact économique est important : la production est bloquée en attendant la remise en état de la grenailleuse. Fin novembre, une grande partie des écarts formulés est résorbée par l’exploitant. Le redémarrage de l’installation est autorisée.