Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une usine d’équarrissage, un feu se déclare dans la zone chaufferie (chaudière 18 t/h). L’incendie endommage la paroi extérieure de la chaudière, le réchauffeur à graisse, le système périphérique ainsi que le bâtiment. A 5h03, un employé du site alerte les pompiers. A leur arrivée, à 5h30, l’ouvrier va ouvrir le portail localisé à proximité du hangar dédié au transit des farines animales pour leur permettre l’accès au site. Toutefois, en raison d’un problème de communication et devant l’urgence de la situation, les pompiers stationnent leurs véhicules à proximité de la zone à éteindre et sont contraints d’escalader le mur d’enceinte pour accéder à la zone. L’inspecteur des installations classées constate que l’alarme de détection incendie du local n’a pas été activée (il s’agit d’une alarme à détecteur manuel qui est actionnée uniquement si elle est détectée comme en non fonctionnement comme la brûlure complète du câble) et que les pompiers en coupant l’électricité l’auraient mise en arrêt. Il signale qu’en l’absence d’une présence humaine, les dommages auraient pu être plus conséquents. Il demande que le système de détection incendie ainsi que le plan d’intervention de l’établissement soient mis à jour et adaptés aux risques encourus. En l’absence de bassin de confinement, les 12 m³ d’eaux d’extinction sont dirigées vers la station d’épuration du site traitant 450 m³ d’eau par jour. Dans le cadre de l’aménagement des réseaux d’eau, l’exploitant devra donc mettre en place un dispositif permettant de les diriger vers une rétention dédiée. L’incident ayant provoqué un arrêt des autres chaudières pendant 7 h, la matière première en attente est stockée dans des trémies ainsi que dans les zones de stockage dédiées à cet effet. L’activité normale reprend en fin d’après-midi sans engendrer de conséquence dommageable sur la production et l’environnement.