Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un opérateur détecte une fuite en ouvrant une vanne de transfert lors du dépotage d’une citerne routière de 2,58 t de chloroprène dans un centre de traitement des déchets. Il décomprime alors la citerne pour fermer cette vanne sur le réservoir mobile ; 1 200 l de chloroprène se répandent dans les caniveaux et la rétention. Après avoir stoppé la fuite et mis en sécurité l’installation, l’équipe d’exploitation informe le poste de garde et l’astreinte de l’établissement. L’utilisation de produits absorbants permet de limiter l’évaporation du liquide.

Le poste de garde n’enregistrera pas de plainte du voisinage pour des problèmes d’odeurs. Cependant, des pompiers et une équipe des services du gaz se rendent sur le site à la recherche d’une fuite de gaz. Le rapprochement des 2 évènements conduit le personnel à mettre en place une cellule de crise conformément aux procédures.

Le transfert de chloroprène s’effectuait sous pression d’azote avec un tube plongeur en raison de l’obligation règlementaire de transporter ce produit chimique dans une citerne à remplissage et dépotage par le haut ; 7 citernes (soit 117,8 t de chloroprène) avaient déjà été vidangées sans difficulté selon la même procédure, établie spécifiquement pour cette campagne. Après analyse de l’incident, la fuite se situerait au niveau du raccord entre la citerne et la ligne de transfert. L’étanchéité de l’ensemble des canalisations, organes de transfert et citerne concernés est testée le lendemain vers 10 h ; les résultats concluants permettent d’autoriser la vidange qui s’achèvera vers 15h20.

En raison des difficultés rencontrées pour obtenir une étanchéité parfaite avec les raccords utilisés et l’espace disponible dans le caisson de la citerne, les citernes sont modifiées et les raccords type ‘pompier’ sont remplacés par des raccords à brides plates utilisés pour les dépotages sous pression.