Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine chimique fabriquant des produits de base pour l’industrie cosmétique, une surpression dans un réacteur de synthèse d’un support de coloration (ionène) entraîne un rejet de vapeur d’eau et de 10 kg de 1,3-tétraméthylpropylènediamine via un joint endommagé. L’installation est mise en sécurité et le mélange réactionnel, composé d’eau, de ionène et de matières premières résiduelles à hauteur de 7 % (1,3-tétraméthylpropylène et 1,6-dichlorohexane) est refroidi d’urgence. Aucune autre conséquence n’est relevée. Le dérèglement puis l’arrêt de l’agitateur équipant le réacteur est à l’origine de l’accident. L’absence d’agitation a provoqué une montée en température du réacteur, qui fonctionne habituellement à 115 °C sous 5 bar, et une augmentation de la pression. La fuite s’est produite au niveau d’un joint endommagé, la vaporisation de l’eau présente dans le réacteur entraînant une partie du mélange réactionnel. La soupape de protection du réacteur, tarée à 5,5 bar, n’a pas été sollicitée. A la suite de l’accident, les améliorations suivantes sont apportées à l’installation : mise en place d’un système d’alarme de type klaxon lié au fonctionnement de l’agitation, limitation mécanique de la vitesse d’agitation, remplacement du joint défaillant par un tampon plein d’une tenue de 16 bar.