Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un poste électrique attenant à une centrale nucléaire hors périmètre INB, un feu se déclare vers 15h15 dans le bac à huile d’un transformateur électrique (abaisseur de tension de 400 kV à 63 kV) ne contenant pas de PCB. Une zone de 10 m de diamètre s’embrase, menaçant un 2ème transformateur. D’importants moyens de secours sont mobilisés (25 engins, 68 pompiers) et des renforts spécialisés sont appelés. Les pompiers, sous protection respiratoire, utilisent 2 lances canons et maîtrisent la propagation des flammes. Un périmètre de sécurité est mis en place et le courant électrique est interrompu 15 min. Un vent soutenu dilue l’abondante fumée émise. Les secours maîtrisent l’incendie vers 17h30 à l’aide de mousse et de poudre, puis poursuivent l’extinction des têtes de transformateurs. La zone est surveillée toute la nuit jusqu’à l’arrivée, le lendemain, d’une société chargée de pomper les 40 m³ d’eau et d’huile contenus dans le bac de rétention. L’intervention des secours s’achève vers 21h50. Pour pouvoir l’expertiser par la suite et récupérer une partie des matériels en raison de leur coût élevé, l’exploitant avait retenu, lors de l’intervention, l’option de ne pas noyer complètement le transformateur, puis mit en place une surveillance de l’équipement. Le 26/09, des agents de la centrale nucléaire voisine aperçoivent des fumerolles sur l’équipement sinistré et en informent l’exploitant. Les pompiers sont sur les lieux à 12h05 avec des moyens conséquents et constatent que les papiers isolants poursuivent leur combustion lente. L’exploitant maintient sa position de préservation des équipements, aucune intervention n’est lancée et le dispositif de secours est levé vers 13 h. Le 28/09, après connaissance des conclusions des expertises et constat d’une nouvelle émission de fumées à l’occasion de l’ouverture d’une trappe, l’exploitant sollicite une nouvelle fois les secours externes. Pour éviter toute reprise du feu, ceux-ci remplissent en eau et en mousse la cuve du transformateur rendant le matériel définitivement irrécupérable, puis continuent de veiller sur les installations sinistrées. Aucune conséquence sanitaire, ni impact sur l’environnement ou incidence sur le fonctionnement n’est signalé.