Dans une entreprise de récupération de matières métalliques recyclables, un feu se déclare vers 6h30 sur 1 000 m³ de déchets métalliques et “plastiques” stockés dans un bâtiment à usage de tri de 10 000 m², 15 m de haut et compartimenté en cellules. En raison de l’absence d’exutoire dans la toiture, l’importante fumée émise complique l’accès des secours au foyer. Les pompiers utilisent 2 lances à débit variable de 1 000 l/min et 1 de 500 l/min et créent des ouvertures dans le bardage de la construction pour la désenfumer avec des ventilateurs grand débit. Des mesures aux abords de l’incendie révèlent une concentration de 50 ppm de CO. Une CMIC effectue, dans la commune et dans une commune voisine, des mesures de toxicité dans l’air qui s’avèrent négatives ; par mesures de précaution les écoles sont néanmoins fermées. Un message est diffusé à la population par haut-parleur, l’informant de l’absence de risque tout en l’invitant à limiter ses déplacements autour de la zone industrielle et à maintenir les fenêtres fermées pour pallier un éventuel changement de direction du vent. Aucun risque n’est redouté pour les populations du Luxembourg et de la Belgique proches. En milieu de matinée, la maîtrise de l’incendie et la diminution des émissions de fumée permet au secours d’entreprendre le transfert des matières en combustion vers des cellules vides à l’aide d’une chargeuse et leur refroidissement au moyen de 3 lances dont 1 lance canon. L’incendie est éteint vers 13h30. L’intervention des secours s’achève vers 17h30 mais la surveillance du site est maintenue pour maîtriser d’éventuelles reprises de feu.