Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un camion-citerne transportant 28 000 l de gazole se couche vers 8h45 sur la route D650 après que son chauffeur ait perdu le contrôle du véhicule. Les pompiers colmatent 2 trous d’homme sur 3. La fuite n’est pas stoppée mais régulée. Des mesures d’explosimétrie sont réalisées dans un périmètre de 50 m et révèlent des résultats négatifs. Une entreprise spécialisée intervient alors pour le dépotage et le relevage du camion accidenté. 20 000 l d’hydrocarbures se sont finalement échappés de la citerne et polluent la GELISE, affluent de la BAISE. Durant l’après-midi, 5 barrages flottants sont mis en place jusqu’à 1,5 km en aval du lieu de l’accident pour contenir la pollution. Les secours coupent la route et mettent en place un périmètre de sécurité de 100 m. Le relevage du camion est alors réalisé à l’aide d’une grue et sous la protection d’un rideau d’eau et de mousse. La pollution contenue au niveau des barrages est pompée, 6 jours durant, par plusieurs sociétés spécialisées, à l’aide d’hydrocureuses. Des lâchers d’eau sont réalisés, à l’aide de la turbine d’une société située en amont, de façon à favoriser l’accumulation de pollution au niveau d’un des barrages. Une fois pompé, le polluant est stocké dans une citerne relais. Les boudins absorbants et le matériel souillé sont entreposés dans une berce. Les opérations de dépollution se terminent vers 19h30, 7 jours après l’accident. Le site fluvial est exempt de pollution et libre de tout passage. La gestion de l’accident et de la pollution des eaux a nécessité une intervention massive sur les lieux : une cinquantaine de pompiers, 20 véhicules de secours, 2 unités mobiles d’intervention chimique, une unité de dépollution de la Gironde, des entreprises extérieures pour le dépotage et le relevage du camion puis pour le pompage de la pollution, les maires des deux communes concernées, l’expert d’une assurance, la gendarmerie, le responsable de “côteaux de Gascogne”, le président de la société de pêche, etc.