Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication de peintures et vernis, un feu se déclare vers 11 h dans l’atelier de fabrication des encres liquides, à proximité d’une cuve. Les 3 opérateurs présents maîtrisent le sinistre au moyen d’extincteurs et d’un RIA. Le POI est déclenché, le personnel évacué et les pompiers internes et externes appelés. Lors de l’arrivée des secours extérieurs, le feu est circonscrit.

L’exploitant constate la présence de poussières de nitrocellulose dans le carter de protection d’une vanne guillotine, ainsi que le déversement de 1 l de monoéthanolamine lors du démontage d’une pompe. Un groupe de travail se réunit pour déterminer les causes du départ de feu. L’hypothèse d’une réaction entre la nitrocellulose et la monoéthanolamine est écartée à la suite d’essais réalisés en laboratoire. L’exploitant avance plusieurs hypothèses :décompositon des poussières de nitrocellulose présentes dans le carter de protection de la vanne guillotine, point chaud d’origine mécanique provoquant l’échauffement de la vanne conjugué à une accumulation de ces poussières dans le capot de protection du vérin pneumatique actionnant la vanne.

L’accident n’a fait que des dégâts légers, au niveau de la vanne guillotine et des câbles. Les 250 l d’eaux d’extinction mises en fûts sont évacuées dans un centre de traitement des déchets agréé, ainsi que les poussières d’extincteurs à poudre. La production a été arrêtée sur 2 cuves pendant 24 h. L’exploitant demande une expertise de la vanne à une entreprise extérieure. Une nouvelle conception de la vanne guillotine est étudiée avec un carter ajouré et non plus fermé pour permettre le nettoyage et supprimer le dépôt de poussières de nitrocellulose, ainsi que la réalisation d’une maintenance préventive sur les vannes guillotines comprenant l’inspection visuelle des pièces mécaniques et le nettoyage des carters de protection.