Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare à 12h05 dans une entreprise de caoutchoucs et latex synthétiques destinés à l’industrie du pneumatique, aux secteurs de l’automobile et du bâtiment ainsi qu’à l’industrie du papier. Un entrepôt de 3 000 m² abritant 2 000 t de caoutchoucs synthétiques de type SBR est atteint. Le réseau sprinkler se déclenche dans la zone impliquée, ainsi que l’alarme et la sirène. Un opérateur se rend sur place et constatant la présence de fumées, alerte l’astreinte. Le personnel met en œuvre 2 lances monitor et 2 RIA. D’abondantes fumées se dégagent du local. Une partie du bardage de l’entrepôt est démontée pour mieux accéder au sinistre. L’exploitant déclenche son POI à 12h10. Les pompiers, la gendarmerie et la préfecture sont appelés, l’inspection des installations classées est prévenue vers 12h30. Les installations de finition des caoutchoucs sont arrêtées. L’incendie est circonscrit vers 12h20 mais une reconnaissance des lieux est maintenue en attendant l’arrivée des secours vers 12h30. Ce derniers mettent en oeuvre 4 lances à mousse et 6 lances canons dont 3 à eau et 3 à mousse, les fumées restant très denses. Seul l’émulseur de l’exploitant est utilisé. A 12h37, la sirène POI est déclenchée, à 12h45, l’exploitant prévient les maires des 2 communes voisines. A 14 h, l’alerte est levée. Quinze lots (caisses en bois contenant des caoutchoucs) sont impliqués dans l’incendie. Les eaux d’extinction sont contenues dans la rétention de l’entrepôt. Ces eaux sont récupérées par pompage vers le bassin de confinement. Près de 1 500 m³ de caoutchouc sur une zone d’une centaine de m² ont brûlé. Un expert est missionné. Ses conclusions établissent que l’origine de l’incendie est due à un acte de malveillance. Une enquête judiciaire est effectuée. L’exploitant remet en état son hall de stockage et interdit l’accès sur les côtés du bâtiment pour éviter que du personnel étranger à l’exploitation ne pénètre sur le site. Les employés sont informés de la situation.