Une fuite d’hydrocarbures (distillats lourds) se produit vers 13h25 lors de la dépose pour maintenance d’une pompe dans l’unité de distillation sous vide dans une raffinerie. L’arrosage préventif mis en œuvre provoque un dégagement de fumées blanches visible à l’extérieur du site. Les services de sécurité internes du site mobilisent 2 camions équipés de canons à mousse et un balisage d’isolement est mis en place autour de l’unité. Le personnel maîtrise la fuite sans intervention des moyens de secours extérieurs, en vidangeant le plateau de soutirage à l’aide de la deuxième pompe située au bas de la colonne. La partie inférieure de cette dernière est alors inertée à l’azote. Les effluents pollués constitués d’hydrocarbures, d’eau et de mousse (50 m³) sont collectés et envoyés dans un bac de l’unité 401 pour traitement.

Selon l’exploitant, la fuite proviendrait d’un défaut d’étanchéité de la vanne d’isolement placée à l’aspiration de la pompe en cours de dépose, ce problème n’ayant pas pu être décelé lors des vérifications effectuées sur la pompe préalablement à son démontage (possibilité de formation d’un ” bouchon ” de résidus de distillats qui se serait ensuite résorbé). La quantité de distillats lourds répandus est estimée à 13 m³. L’arrêt de l’unité de distillation sous vide a provoqué des baisses de charge et des perturbations dans le régime de fonctionnement d’autres unités de la raffinerie ainsi que le brûlage à la torche pendant 30 min de 0,43 t de gaz acides. L’inspection des installations classées, informée par l’exploitant, se rend sur place. L’unité est remise en service dans la nuit du 10 au 11 juillet après la mise en place d’une platine assurant l’étanchéité de la ligne dans l’attente du démontage et de l’expertise de la vanne défectueuse