Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine pharmaceutique, une explosion suivie d’un incendie se produit à 11h30 dans une conduite en PVC transportant des effluents concentrés, eaux de lavage concentrés en solvant (méthanol, éthanol, acétate d’éthyle…) contenues dans les réacteurs. Les opérateurs auraient entendu 2 explosions. Les ateliers 1, 2, 3 et 4 sont évacués. La conduite se trouve dans une galerie sous caillebotis. Le POI est déclenché. Les pompiers de l’usine arrivés aussitôt après l’alerte maîtrisent l’incendie. Selon l’exploitant, une fuite sur la tuyauterie aurait pu créer une flaque dont les vapeurs se seraient enflammées au contact des étincelles engendrées par des travaux de meulage (avec permis de feu et balises) effectués à proximité. Au moment des faits, 4 ateliers reliés à la canalisation sont en cours d’arrêt pour nettoyage (reflux à l’acétone). Les 10 à 20 m³ d’eaux incendie sont envoyées vers la station d’épuration, la vanne du bassin catastrophe est activée. L’exploitant devra vérifier la pertinence des lieux particuliers inspectés lors des visites “grillages et caniveaux” afin d’en améliorer l’efficacité. Une question doit se poser quant à l’utilité des flexibles utilisés et leur emplacement afin de sécuriser les réseaux de transports d’effluents. Les conditions d’évacuation des effluents concentrés présentant des caractéristiques dangereuses mériteraient une étude approfondie débouchant sur des propositions d’actions et la mise en oeuvre de moyens particuliers.