Dans une sucrerie, un feu de caoutchouc se déclare vers 12 h dans un tambour laveur de betteraves de 50 m de long durant des travaux. Un sous-traitant découpe au chalumeau la virole en vue du remplacer l’un de ses tronçons. L’incendie qui se propage à 2 bandes transporteuses émet une importante fumée noire. Les pompiers munis d’ARI maîtrisent le sinistre avec 4 lances à débit variable de 250 l/min et 1 lance monitor. Aucune victime n’est à déplorer mais les dommages matériels sont évalués à 1 million d’euros. Le tambour s’est déformé sous la chaleur. Un convoyeur est détruit. Le moteur, le tambour de tête et 10 m de bande du second transporteur sont endommagés. Les eaux d’extinction sont collectées dans des bassins à eau de la sucrerie.

Selon l’exploitant, l’insuffisance des dispositions de sécurité prises par l’entreprise extérieure (découpage insuffisant du revêtement interne en caoutchouc, présence de déchets de caoutchouc à l’intérieur du tambour) et le non-respect des mesures mentionnées dans le permis de feu (absence d’extincteur de l’entreprise, pas de surveillance des projections et de leurs points de chute) sont à l’origine de l’accident.