Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une alarme de détection de cyanure d’hydrogène (HCN) se déclenche à 10h54 dans l’atelier de traitement de surface d’une usine de fabrication d’équipements d’aide à la navigation alors qu’un sous-traitant effectue des travaux d’étanchéité sur la toiture du magasin de produits chimiques de l’atelier. Le personnel est évacué et les secours internes sont alertés. L’équipe de 1ère intervention équipée d’ARI effectue une reconnaissance dans le bâtiment et relève une concentration en HCN de 3,2 ppm. Les pompiers sont alors alertés conformément à la procédure, il est 11h28. Les secours publics mettent en place un périmètre de sécurité. D’autres bâtiments de l’usine dont le restaurant sont évacués et un foyer de travailleurs, situé sous le vent, est confiné. Les pompiers d’une CMIC effectuent des mesures d’HCN dont les résultats ne se révèlent pas significatifs. Les locaux sont ventilés puis l’alerte est levée. L’intervention des secours publics s’achève à 13h30. Aucun blessé n’est à déplorer.

Selon l’exploitant, une fausse alarme (“faux positif” d’HCN) serait à l’origine de l’événement. L’entreprise extérieure effectuant les travaux en toiture utilisait un chalumeau pour fondre la couche hydrocarbonée d’étanchéité. Par précaution, la ventilation du magasin de produits chimiques avait été mise à l’arrêt pour ne pas aspirer de vapeurs de bitume, l’aération étant alors assurée par une trappe communiquant avec l’atelier de traitement de surface. Cette trappe n’ayant pas été fermée lors des travaux, des fumées ont pénétré dans les locaux provoquant le déclenchement intempestif au 1er seuil (5 ppm) d’un des capteurs. L’exploitant indique également que l’incident a confirmé l’importance d’une équipe interne de 1ère intervention entraînée et que les procédures d’intervention ont été correctement mises en oeuvre et notamment l’alerte des secours publics.