Dans une usine de fabrication d’organes mécaniques de transmission, une explosion de poussières métalliques suivie d’un départ de feu se produit vers 16h15 durant l’entretien d’un aspirateur industriel servant au nettoyage des 2 cabines de métallisation de l’entreprise utilisées pour appliquer sur des pièces mécaniques, un alliage aluminium, étain et cuivre sous forme de métal fondu. L’employé brûlé au visage et au bras est conduit à l’hôpital, il en ressort le soir même. Le personnel éteint le feu en 10 min avec des extincteurs. Les secours publics alertés à 16h30 vérifient à leur arrivée, 15 min plus tard, l’absence de points chauds résiduels notamment dans l’installation de dépoussiérage du rejet des cabines de métallisation situé à proximité du lieu de l’accident. L’inspection des installations classées effectue une enquête le jour même. Le système d’aspiration pour nettoyer les cabines se compose d’un tuyau de plusieurs mètres relié à un fût métallique d’une trentaine de litres qui est raccordé par un second tuyau à un aspirateur industriel. Cet équipement initialement conçu pour récupérer les copeaux permet en principe, de ne remplir que le fût. L’explosion s’est produite dans un aspirateur en fonctionnement raccordé à un dispositif d’aspiration, lors du nettoyage d’un autre aspirateur qui était hors tension. Selon l’exploitant, un phénomène électrostatique pourrait être à l’origine de l’allumage de l’atmosphère explosive due à la présence de poudre d’aluminium à l’intérieur de l’appareil. L’inspection des installations classées demande de surseoir à l’utilisation de ce type de matériel pour nettoyer l’intérieur et les abords des cabines de métallisation ainsi que pour les autres postes de travail susceptibles de générés des poussières. L’exploitant doit également transmettre un rapport sur les circonstances, causes et conséquences de l’accident et indiquer les dispositions prévues pour le nettoyage afin d’éviter qu’un tel événement ne se reproduise.