Un incendie ravage un élevage avicole et couvoir de 7 000 m². Les pompiers mettent en place 9 lances, dont 3 montées sur échelle pivotante, et évitent la propagation des flammes aux locaux administratifs de 1 000 m². Les gendarmes dévient la circulation de la route N 762. A la suite de l’accident, 32 employés sont en chômage technique.

Les exploitants doivent gérer l’évacuation et le traitement des nombreux déchets générés par l’incendie afin de limiter les conséquences post-accidents, sanitaires notamment : débris d’amiantes provenant des toitures et cloisons du bâtiment jonchant le sol, produits chimiques non pris dans le feu mais susceptibles d’avoir été dénaturés par les flux thermiques, oeufs en état de dégradation. La réserve de fioul, protégée par les secours, devra également être évacuée. Les eaux d’extinction, contaminées essentiellement par des matières carbonées, ont été contenues dans le décanteur de 80 m³ de l’installation de transfert des eaux pluviales puis rejetées dans le JURET car considérées comme non dangereuses pour la faune et la flore.