Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine d’enduits de façade, un feu se déclare vers 16h15 dans un stockage extérieur de produits finis et d’emballages plastiques. Le chef d’équipe qui achève de charger un camion, remarque 2 conteneurs vides ayant contenu de l’eau déminéralisée qui sont en flamme. Le temps de donner l’alerte et d’aller chercher 2 extincteurs à eau, l’incendie s’est déjà propagé à un stock de palettes. Devant l’ampleur croissante du sinistre, l’exploitant alerte les pompiers, rentre le camion pour éviter l’explosion du réservoir et ferme le portail de communication entre l’aire de stockage et le local de produits finis. L’incendie commence à se propager dans le bâtiment attisé par le vent également responsable de la rapidité d’embrasement des marchandises. Les utilités gaz, électricité et téléphone sont coupées sur le site, les 15 employés sont regroupés hors du bâtiment. Les pompiers maîtrisent le sinistre en 20 min et repartent vers 22 h après s’être assurés de l’absence de risque d’un nouveau départ de feu : 20 t d’emballages plastiques en polyéthylène, 20 t d’autres en polypropylène, ainsi que 200 t d’enduits finis ont brûlé. Ces derniers à forte viscosité ne se sont pas déversés dans le milieu naturel, mais sont restés à l’état fondu sur les zones imperméabilisées de l’établissement.

Ces enduits sont obtenus par mélange de poudre de CaCO3, d’eau, d’épaississants et de divers additifs : liants polymères, biocide, antirouille, antimousse… Le sinistre pourrait avoir pour origine le jet par inadvertance d’une cigarette mal éteinte au milieu de la zone de stockage des produits finis, bien que le règlement intérieur interdise de fumer dans l’établissement. L’exploitant envisage l’aménagement d’un fumoir extérieur. Les investigations se poursuivent pour déterminer la cause exacte du sinistre. Le site est mis en sécurité, l’exploitant étudie l’évacuation des produits endommagés et le nettoyage de l’aire de stockage extérieure. Le coût de ces opérations est estimé à 200 Keuros, les dommages matériels comprenant la destruction des produits finis et le remplacement du portail du bâtiment sont évalués à 130 Keuros. La production devrait reprendre en début de semaine suivante.