Lors du contrôle systématique des poids lourds à l’entrée du tunnel du Somport, des agents détectent vers 15h15 une micro-fuite de tétrahydrothiophène (gaz extrêmement inflammable et odorant) sur un camion semi-remorque. Le tunnel est fermé à la circulation et un périmètre de sécurité de 500 m mis en place. Les secours interviennent massivement : une trentaine d’hommes, pour sept véhicules. Ils immobilisent le camion sur le parking et le refroidissent à l’aide de 2 lances. Le préfet active le centre opérationnel départemental avant de se rendre sur les lieux vers 18 h. Deux techniciens, l’un de l’usine fabriquant le produit et l’autre de la société transporteuse, arrivent en soutien. Les pompiers localisent la fuite sur la bride de la vanne de remplissage qui est en position basse. Ils mettent en oeuvre une lance en rideau d’eau pour limiter le dégagement des odeurs. Une CMIC effectue, à l’air libre et dans les caniveaux (à 20 m et 40 m), des mesures d’explosimétrie et de photo ionisation qui s’avèrent négatives. Les secours resserrent les boulons de la bride pour colmater la fuite ; la forte odeur disparaît. De nouvelles mesures confirment l’arrêt de la fuite. Le tunnel est réouvert vers 20 h. Le camion est stationné jusqu’à la nuit, puis escorté jusqu’à son point de départ. L’intervention des secours s’achève vers 00h30. Les eaux de refroidissement ont été déviées pour protéger le réseau d’évacuation des eaux pluviales.