Dans une usine chimique, une combustion lente se produit sur un filtre utilisé précédemment pour la récupération d’un catalyseur employé lors de l’hydrogénation de polyisobutène. Un opérateur constatant le dégagement de fumée, balaye le filtre à l’azote et alerte les pompiers. Ceux-ci, par précaution, injectent de la mousse dans le filtre. Les dégâts causés par l’incident sont minimes, seuls les chaussettes filtrantes devront être remplacées. Aucune trace de flamme n’est relevée sur le filtre. La présence d’un résidu de catalyseur resté piégé dans le filtre après son retrait par soufflage à l’azote serait à l’origine de l’incident : ce résidu, laissé au contact de l’air, se serait alors consumé. Par ailleurs, l’alerte fût donnée grâce à la présence d’un opérateur, l’atelier équipé de détecteur de flamme et d’hydrogène, étant dépourvu de détecteur de fumées (l’incident n’a produit que de la fumée). Les mesures suivantes sont mises en place : modification de la procédure d’exploitation précisant qu’après vidage, la vanne de fond du système doit être fermée et le filtre inerté à l’azote, mise en place d’un détecteur de fumées alarmé, renouvellement de la formation du personnel….