Pollution
Humain
Environnement
Economique

Les pompiers constatent à 11h57, la présence de traces d’hydrocarbures sur la SEINE formant irisation de surface sur une longueur de 10 km. Après reconnaissance, des irisations sont observées au niveau de l’appontement 1, au droit du rejet de la station d’épuration du bloc 3 d’une raffinerie. Les pompiers traitent la pollution avec un dispersant de 12h45 à 14h55. Vers 15h10, un agent du port autonome de Rouen, ainsi que le spécialiste des appontements de l’établissement, revenant d’une reconnaissance en bateau, signalent qu’aucune pollution n’est constatée sur la rive gauche de la SEINE, tandis que des irisations sont visibles sur 2 km sur la rive droite en aval de la fuite. Le personnel indique qu’il n’est pas normal que des irisations soient visibles au niveau du bassin avant rejet de la station d’épuration. L’exploitant signale qu’un arrêt des vis de relevage d’eau implantées en entrée de station et entre les bassins de décantation et ceux de flottation a eu lieu vers 12h30, à la suite d’un problème de pH trop élevé à l’entrée de la station. L’arrêt des vis est anormal et a pu être à l’origine d’un débordement d’effluents non complètement traités vers la SEINE. Cet événement semble cependant postérieur à l’alerte des pompiers. Un tel débordement d’effluents insuffisamment traités a par ailleurs eu lieu le 06/12/2005 au soir, du fait de violents orages. L’inspection des installations classées estime que les irisations observées en SEINE proviennent bien de la raffinerie sans préciser s’il s’agit des suites de l’orage du 06/12/2005 ou d’un dysfonctionnement de la station le 09/12/2005 et demande à l’exploitant un rapport sur les causes de l’évènement.