Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une pollution potentiellement chimique est constatée vers 15h30 après une effraction commise à la station de traitement d’eau potable communale. En l’absence d’information précise quant à la nature de la substance chimique polluante, l’utilisation de l’eau est interdite dans les communes de Joyeuses, Vernon, Rosières, Laurac-en-Vivarais, Montréal, Sanilhac et Largentière ; 6 500 personnes sont concernées. Le plan Vigipirate-eau est mis en place, toutes les installations sont vidangées et des analyses sont effectuées. Des bouteilles d’eau sont mises à la disposition des habitants concernés, à raison de 5 l par personne et par jour ; 32 000 l d’eau seront ainsi distribués la 1ère journé et 110 000 en 3 jours. Le 24/11/2005, les habitants peuvent de nouveau consommer l’eau du robinet, seul l’hôpital de Largentière (160 lits) reste privé d’eau potable courante durant une semaine supplémentaire, des mesures toxicologiques s’étant révélées insatisfaisantes dans le réseau interne de l’établissement. Les analyses effectuées révèleront ultérieurement le caractère non chimique de cette pollution.