Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 25 km de l’embouchure de la Gironde, un avion des douanes survole le chimiquier Chiara DP, avec dans son sillage une traînée d’hydrocarbures de 22 km de long et 80 m de large. Le navire qui transporte 11 000 l d’essence sans plomb 95, est immobilisé au port pétrolier d’Ambès sur ordre du parquet de Brest, compétent pour les affaires de pollution volontaire sur la façade Atlantique. Le Chiara DP est inspecté par des agents du centre de sécurité des navires, et son capitaine déclare aux gendarmes maritimes que la pollution est due à une panne électrique. Le chimiquier reprend la mer après versement d’une caution de 300 000 euros. Le 8 novembre 2005, le procureur du tribunal correctionnel de Brest requiert, contre le capitaine du navire battant pavillon italien, une amende égale au montant de la caution, en demandant que 90 % de celle-ci soient mis à la charge de l’armateur. Le tribunal condamne en première instance l’armateur à 270 000 euros d’amende et le capitaine à 30 000 euros. Les condamnés font appel du jugement.