Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 3 h dans une usine dont les principales activités sont le négoce de fin de séries de peintures et de résines aqueuses, ainsi que la fabrication par mélange de peintures et d’inhibiteur de corrosion. L’usine utilise divers produits chimiques : 200 l d’acides phosphorique et chlorhydrique, d’acétone et de trichloréthylène, ainsi que 50 à 60 t de dioxyde de titane. Les premiers secours arrivés sur place sont confrontés à l’explosion de fûts sous l’effet de la chaleur. La présence de produits d’emballage en plastique contribue à la propagation de l’incendie et à la formation d’un nuage de fumées noires. Les 80 pompiers maîtrisent le sinistre en 4 h en s’alimentant sur un poteau incendie de la commune et en utilisant une lance à mousse. Les 2/3 du bâtiment de 2 400 m² sont détruits. Les secours maintiennent une surveillance jusqu’au lendemain, 17 h. L’exploitant envisage du chômage technique pour 3 employés. Les gendarmes effectuent une enquête pour déterminer l’origine du sinistre ; certains éléments laissent penser qu’il s’agit d’un acte volontaire. Un rapport d’accident est demandé à l’exploitant. Des mesures pour assurer la sécurité des installations accidentées, évaluer et limiter les impacts des émissions et des suites de l’incendie (eaux d’extinction, fumées,…), sont également imposées. L’exploitant doit également se conformer à certaines dispositions de son arrêté d’autorisation, notamment sur les conditions de stockage des produits. Par ailleurs, la remise en service des installations est subordonnée à une nouvelle autorisation ou déclaration.