Pollution
Humain
Environnement
Economique

Durant les congés d’été d’une usine métallurgique, une fuite de gaz naturel se produit vers 13h15 sur la canalisation enterrée (P. 500 mbar) alimentant principalement les fours de traitement thermique, pendant les travaux d’un sous-traitant sur une voie de circulation interne de l’établissement. Les étincelles liées à la perforation de la tuyauterie en acier par l’engin de chantier de type raboteuse, enflamment aussitôt le gaz. Alertés par une alarme sonore, le personnel évacue les bâtiments et se regroupe aux points d’accueil prévus dans les procédures d’urgence. Le conducteur de l’engin gravement brûlé est hospitalisé. L’enquête du CHSCT de l’usine révèle qu’à la suite de travaux de réfection de la canalisation de gaz en 1995, celle-ci n’est enterrée qu’à une profondeur de 15 cm au niveau du point de perforation. Il semble qu’à l’époque, le sous-traitant ait mis en place un coude à cet emplacement pour surmonter une canalisation d’eau pluviale. Le plan de prévention établi pour les travaux de voirie mentionnait la présence de la canalisation mais ne précisait pas sa profondeur d’enfouissement. L’engin de chantier est détruit et le tronçon de tuyauterie endommagé est remplacé par un réseau aérien en caniveau sur une longueur de 1 m ; les travaux de remise en état sont réceptionnés par un organisme tiers spécialisé.