Un feu se déclare à la base d’une presse dans une usine de fabrication de panneaux de bois. Les flammes se propagent à la superstructure immédiate de la presse et à la toiture du bâtiment, sur laquelle sont présents des dépôts de poussières de bois. Les pompiers internes mettent en action 4 RIA et éteignent le feu de la presse ; l’incendie de la toiture est maîtrisé par les secours publics au moyen de 6 lances, dont 1 montée sur échelle pivotante. L’incendie endommage des circuits électriques et fait fondre les caissons en laine de roche des 2 ventilateurs d’extraction. La chaîne de production est arrêtée pendant 24 h mais l’accident n’entraîne aucun chômage technique. Des travaux mécaniques (sans point chaud) ont eu lieu la veille de l’accident sur le circuit d’huile hydraulique d’équilibrage et de positionnement des plateaux de la presse. Malgré un nettoyage de l’intervenant, des traces d’huile ont subsisté au niveau du bras arrière de la presse et se seraient échauffées puis auto-enflammées au contact de la presse dont la température (195 °C) était exceptionnellement élevée pour une fabrication de panneaux plus épais. Bien que l’huile utilisée possède, selon le fabricant, un point éclair de 300 °C, elle a déjà causé plusieurs départs de feu similaires ; l’exploitant recherche une huile plus adaptée au fonctionnement de la presse.