Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le lundi matin lors de la reprise du broyage débuté le vendredi, l’inflammation d’un principe actif pulvérulent sec suivie d’une explosion se produit dans un broyeur d’une industrie pharmaceutique. Un retour de vapeurs d’isopropanol dans l’appareil est probable, une forte odeur d’isopropanol étant détectée dans le sécheur associé. La vidange partielle du solvant contenu dans l’équipement le vendredi précédent l’accident, explique la présence de quelques centaines de ml de solvant. Durant le week-end, l’appareil est laissé en position arrêt avec évent ouvert et collecte de l’évent effectuée sur une canalisation non ventilée. Les vapeurs de solvant se dispersent ainsi au travers de la boîte à filtres pendant tout le week-end. Le lundi matin, le broyeur n’est pas inerté au redémarrage. L’hypothèse la plus probable est l’ignition des vapeurs d’isopropanol qui peut être due à une décharge électrostatique de type aigrette générée entre un élément isolant chargé (principe actif) et un élément conducteur de l’installation relié ou non à la terre (goulotte inox située sous le broyeur ou big bag récepteur du produit sec). On peut noter que le taux d’humidité relative très faible ce jour là (HR = 18 %) peut avoir favorisé ce type de phénomène électrostatique. Les aigrettes faiblement énergétiques ne pouvaient donc pas enflammer directement le principe actif sec dont l’énergie minimale d’inflammation pour cette charge (10mJ).