Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 16h45, un feu embrase 7 palettes en bois et des emballages plastiques ayant contenu des produits chimiques déposées sur une aire de stockage de déchets d’une usine pharmaceutique. Ces déchets étaient en attente de chargement vers des centres de traitement externes agréés. Les fumées noires sont poussées par un vent du nord soutenu en direction de la SAONE. Le pré-POI est déclenché. De petites explosions sont constatées par les premiers intervenants. A 16h50, les pompiers du site maîtrisent l’incendie. A 17 h, le pré-POI est levé, la zone reste sous surveillance pendant quelques heures.

Après examen des lieux, aucune trace d’initiateur physique susceptible d’avoir apporté une énergie suffisante à la combustion n’est retrouvée. L’hypothèse retenue est que l’origine de l’incendie serait liée à la présence de réactifs tels que des hydrures dont la décomposition libère de l’hydrogène au pouvoir inflammable et explosif important en présence d’air. Cette hypothèse paraît d’autant plus plausible que l’instabilité des hydrures avec la température est démontrée même lorsqu’ils sont stabilisés par un milieu alcalin.

La procédure relative à la collecte, au stockage et au traitement des emballages souillés est révisée et complétée par la liste exhaustive des réactifs devant faire l’objet d’un traitement particulier. Les consignes de gestion des déchets sont rappelées à l’ensemble des salariés du site et des entreprises extérieures. Enfin, une information générale est effectuée sur l’importance du respect des consignes de tri et de gestion des déchets et sur les conséquences potentielles de tels accidents.

Le retour d’expérience de l’accident est communiqué aux autres sites du groupe.