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Un avion des douanes surprend à 160 km à l’ouest de l’île de Sein un porte-conteneurs de 239 m, battant pavillon des Bahamas, avec dans son sillage une nappe d’hydrocarbure de 61 km de long (un record selon les autorités) et 100 m de large. Le Maersk Barcelona est dérouté sur Brest et ne peut reprendre la mer qu’après le paiement d’une caution de 500 000 euros (l’amende maximale pour ce type d’infraction est d’1 M euros). Selon un organisme de protection du littoral il est probable que le navire s’était débarrassé de la totalité de ses déchets avant d’être pris sur le fait. En général, ces résidus proviennent du lavage de la salle des machines ou sont issus du fonctionnement du moteur (½ m³ de résidus par heure de marche pour ce type de navire). Ces déchets sont normalement stockés dans des cuves avant d’être débarqués à terre ou traités dans le navire par un incinérateur. Les gendarmes maritimes effectuent une enquête. Le 5 avril 2006, le tribunal correctionnel de Brest condamne l’armateur à une amende de 720 000 euros et le capitaine du navire à 80 000 euros. Le tribunal accorde également des dommages et intérêts d’un montant de 10 000 euros à 3 parties civiles et de 3 000 euros à une dizaine d’autres, essentiellement des associations de défense de l’environnement. L’avocat de la défense avait demandé la relaxe du capitaine alléguant que la pollution avait été provoquée par une panne soudaine et inopinée du séparateur des eaux usées. Le procureur avait lui affirmé que le rejet résultait d’un manque d’entretien de ce séparateur.