Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 2h30 dans l’atelier de démontage de 1 500 m² d’une entreprise de recyclage des matières plastiques contenues dans les produits électroniques en fin de vie. Malgré des difficultés d’alimentation en eau, les pompiers circonscrivent le sinistre en 2 h avec 7 lances à débit variable. Selon l’enquêteur et l’expert judiciaire, le chargeur d’un transpalette serait en cause ; ce dernier est en effet au centre du point le plus chaud du sinistre. Acheté neuf il y a un an, il avait été mis en charge normalement le vendredi avant le départ des salariés. L’incendie a été découvert tardivement. Aucune infraction n’a été relevée, cependant la fenêtre à proximité du point le plus chaud a explosé, peut-être du fait de la chaleur. Une enquête judiciaire est effectuée.

Tous les bureaux ont brûlé dans l’atelier sinistré. Le feu s’est transmis au matériel en cours de démontage, aux conduites de gaz de chauffage, puis au magasin. Il s’est propagé dans l’atelier sur 1 500 à 1 700 m². La production de fumée et de suie grasse s’est répartie dans l’ensemble du bâtiment soit 3 000 m². Les eaux d’incendie sont restées dans ce dernier. Les dommages matériels sont limités à l’entreprise. Le bâtiment détruit à 50 % devra être reconstruit. Des mesures de chômage techniques sont prévues.

Les pompiers maintiennent un dispositif de vigilance tout au long de la journée. Des mesures d’urgence et de sécurisation sont prises ; les analyses du taux de chlorure dans la suie ont mesuré 16 microgrammes/cm² au niveau des systèmes d’aspiration et 8 microgrammes/cm² au niveau des broyeurs. Un agent de sécurité cynophyle surveille le site, le gaz et l’électricité sont neutralisés le lendemain. Des postes de travail de démontage sont aménagés provisoirement dans un autre bâtiment. De nouvelles dispositions pour la mise en charge des appareils électriques sont étudiées pour éloigner les opérations des bâtiments de production.