Sur l’un des sites de recherche et de développement de matériaux non-nucléaires de haute technologie d’un centre de recherche nucléaire, une explosion suivie d’un incendie se produit vers 16 h dans un four à céramique d’un atelier de traitement de matériaux céramiques de 2 000 m². Cette forte explosion est entendue à près de 300 m. Un employé de 28 ans d’une entreprise sous-traitante en intervention décède à proximité du four. Le corps du jeune homme est brûlé à 90 %. L’alerte est donnée en quelques minutes sur le site où travaillent près de 800 personnes. Une partie de l’atelier est ravagée par les flammes. Les salariés du service de secours internes aidés des pompiers arrivés en renfort, maîtrisent le sinistre en 1 h. Quatre personnes sont légèrement incommodées par les fumées, l’une d’entre elles est transférée au centre hospitalier. Destiné à la ‘banalisation’ des déchets de céramiques (broyage et mélange rendant les substances non analysables) issus de la recherche du centre, l’atelier accidenté ne présente donc ni risques pyrotechniques, ni risques chimiques ou radiologiques. La gendarmerie met en place un périmètre de sécurité autour de l’atelier et appose des scellés. Des prélèvements montrant la présence de bore dans l’atelier laisse présager que la composition du matériau manipulé n’était pas conforme. Une enquête est effectuée pour déterminer les causes de l’accident.