Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors du dépotage d’un wagon dans une entreprise alimentaire, une fuite d’ammoniac (NH3) gazeux de faible importance est détectée à 8h45 sur le clapet de fond en phase gaz de la citerne ferroviaire ; 120 ppm d’NH3 sont mesurées avant saturation de l’appareil de contrôle. L’NH3 liquide est extrait du wagon par mise en pression de sa phase gaz entretenue par l’arrivée d’NH3 gazeux prélevé dans le ciel de la sphère de stockage via un compresseur de dépotage. L’arrêt du transfert d’NH3 entraîne une baisse de pression et l’arrêt de la fuite. Le POI est déclenché. Les pompiers internes installent des rideaux d’eau et ferment les routes d’accès. Par vent du sud de 25 km/h, les pompiers mesurent 150 ppm d’NH3 à 3 m du wagon et 0 ppm à 10 m. Le wagon qui contient encore 29 t d’NH3, soit 50 % de sa charge, est déconnecté du poste de dépotage et déplacé vers l’entrée sud-est du site. Une légère fuite réapparaît après réchauffement du wagon à la suite de l’ensoleillement. Un périmètre de sécurité de 300 m est mis en place dans l’établissement. Les pompiers arrosent le point de fuite. Les effluents aqueux résiduels générés sont collectés et stockés. Les mesures réalisées à proximité détectent 1 à 2 ppm d’NH3 au maximum ; les mesures de confinement du personnel sont levées. Selon son propriétaire, le wagon avait été accidenté 3 mois auparavant et remis en service. Un spécialiste qui examine en milieu d’après-midi le point de fuite entre le clapet interne et la vanne de fond du wagon, propose des suites techniques et conditions de sortie de la situation accidentelle, le shunt de la phase gazeuse ne pouvant cependant être réalisé dans le cas présent en raison de la nature du dispositif de dépotage. La fuite est définitivement stoppée vers 17 h après resserrage de la bride concernée. Une société spécialisée dépote le wagon le lendemain ; l’intervention se terminera à 12h30. Aucun blessé n’est à déplorer.