Un feu se déclare vers 13 h dans une entreprise de traitement de surface de 4 000 m², une heure après la fermeture du site pour le week-end. Alertés par des riverains constatant une importante fumée noire, les pompiers éteignent le sinistre avec 4 lances à débit variable et protègent de l’incendie des fûts métalliques de solvants de 200 l (trichloroéthylène – tétrachloroéthylène). Selon les premiers éléments de l’enquête, une défaillance électrique du matériel informatique ou de l’appareil de mesures d’épaisseur pourrait être à l’origine du sinistre. Le dernier contrôle de conformité des installations électriques avait été effectué en septembre 2004. La chaîne de chromage, séparée des autres chaînes de traitement par une cloison métallique légère, est détruite. La durée d’indisponibilité de l’atelier est estimée à 3 mois. La progression rapide du sinistre aurait pu être provoquée par la ventilation de l’atelier qui était restée en service et par le matériau d’isolation de la toiture du bâtiment. Les eaux d’extinction et les bains souillés sont éliminés par des entreprises spécialisées. L’inspection des installations classées effectue une enquête et propose au préfet de subordonner le redémarrage de l’activité à la remise d’un rapport justifiant de la disponibilité et de la sécurité des utilités. L’inspection propose également un arrêté de mise en demeure imposant le respect des prescriptions concernant les zones à risques de l’établissement.