Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche, 1 800 l de white-spirit à moins de 1 % d’aromatiques provenant d’une distillerie de produits chimiques polluent un ruisseau et le SAINT-LAURENT sur 1 km. Un riverain signale la pollution.

Un agent assurant la surveillance périodique du site ferme les vannes à l’origine du rejet. En effet, le bac de white-spirit n° 54 est équipé d’une vanne de purge et d’un dispositif de mesure de niveau isolable du bac par une vanne. Selon l’exploitant, ces vannes auraient été ouvertes par malveillance, provoquant ainsi un écoulement dans la cuvette de rétention. Cette rétention est équipée d’un puisard et, au point bas, d’une vanne de vidange qui était fermée mais non étanche. Les solvants s’écoulent vers le bassin de confinement du site, dont la vanne de barrage est laissée ouverte en permanence (selon l’exploitant, afin d’éviter le remplissage du bassin en cas de précipitation) puis vers le milieu naturel. Le lendemain, l’Inspection des installations classées constate sur place que la vanne de vidange de la cuvette de rétention du bac n° 54 n’est pas étanche et propose au préfet de mettre en demeure l’exploitant de respecter cette prescription de l’arrêté d’autorisation. L’exploitant obture les vannes de vidange des cuvettes de rétention et instaure la fermeture de la vanne de barrage du bassin de confinement du site durant le week-end.