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Dans une usine de fabrication d’aiguilles métalliques, un incendie embrase vers minuit le bâtiment de 400 m² de l’installation de traitement de surface (nickelage) abritant 6 t de produits chimiques (acide chlorhydrique et sels de nickel). L’alimentation en énergie (électricité et gaz) de l’établissement est coupée. Alertés par le gardien de l’établissement, les secours maîtrisent le sinistre avec 7 lances. Compte tenu de l’absence de bassins de confinement des eaux d’extinction, les pompiers arrêtent de refroidir les installations craignant une pollution de la rivière LA RISLE qui longe l’établissement. Une CMIC effectue une reconnaissance le long du cours d’eau et des analyses qui se révèlent négatives. Les substances chimiques et les eaux d’extinction collectées dans les bacs de rétention de l’unité sont évacuées par une entreprise spécialisée. Deux employés sont en chômage technique. Selon les experts des assurances, une surchauffe des circuits de l’armoire électrique du bâtiment serait à l’origine du sinistre. L’inspection des installations classées propose au préfet de demander à l’exploitant un dossier d’actualisation des activités de son site.