Pollution
Humain
Environnement
Economique

Nouvellement introduit dans un parc animalier autorisé depuis 6 mois et non encore ouvert au public, un loup s’évade sous les yeux du personnel après avoir franchi les 2 clôtures primaires et secondaires entourant l’établissement. L’exploitant sécurise l’enclos : isolement des loups en les enfermant chacun dans une cage, renforcement des clôtures. Les loups captifs seront relâchés dans leurs enclos une fois les travaux achevés. L’exploitant informe les services préfectoraux, le directeur du parc national du Mercantour et de l’Office National de la Chasse, ainsi que la presse. Hérissé de barbelés, le sommet du grillage dont la maille est de 5 mm à une hauteur de 2,2 m pour la clôture secondaire et 1,8 m pour la clôture primaire. Au-delà du sommet du grillage, 3 fils de fer tendus constituent un retour de clôture. La hauteur du grillage n’a pas été dissuasive. Le loups a franchi les clôtures à 2 emplacements présentant des caractéristiques communes : terrain en pente et angles situés en partie haute des enclos possédant des jambes de force autorisant un appui précaire. L’enquête effectuée montre que cette évasion a été facilitée par l’absence de grillage sur le retour supérieur des clôtures, des retours peut-être trop courts et les moyens inappropriés mis en place pour immobiliser le loup avant qu’il ne franchisse la clôture extérieure. Le loup en fuite n’étant pas retrouvé dans les heures qui suivent son évasion, un site de nourrissage est mis en place pour l’attirer, le fixer et faciliter sa capture. L’inspection des installations classées propose au préfet un arrêté de prescriptions complémentaires prenant acte des suites données pour retrouver l’animal en fuite et des mesures prises pour diminuer la probabilité de renouvellement d’un tel incident : nouvelle conception de la clôture, fil électrifié répulsif au sommet du grillage…