À 9 h, 4 explosions successives à intervalles de 2 à 3 secondes se produisent dans une usine de fabrication de cartouches de chasse.

Les explosions détruisent deux séchoirs, un bâtiment pour le pesage et le dosage des poudres de chasse et un bâtiment en béton armé inutilisé depuis la dernière guerre mondiale et en attente de démolition. L’onde de choc a eu un impact sur des bâtiments en dehors de l’usine jusqu’à 1 km (principalement bris de vitres). Les coûts des dommages internes sont évalués à 3 M d’euros, ceux des dommages externes à 2,5 M euros.

L’explosion ayant eu lieu un dimanche, l’usine était fermée depuis la veille et personne n’a été blessé. Une auto –inflammation de nitrate de cellulose et de propulseurs à base de nitroglycérine vieillissants et ayant perdu leur stabilisants est à l’origine de la première explosion qui s’est produite dans un endroit confiné. La première explosion a ensuite entraîné l’explosion d’autres produits stockés. En tout, 2,9 tonnes de nitrate de cellulose pure et 4,6 t d’un mélange de nitrate de cellulose, de nitroglycérine et d’additifs ont été impliqués dans l’accident.

L’exploitant réduit les quantités stockées et suspend les productions de poudres ; il recherche d’autres procédés.