Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une raffinerie, un feu se déclare vers 9 h au niveau des quais de chargement par camion des aromatiques. Après avoir raccord de la prise de terre sur le poste de chargement toluène, un chauffeur s’apprête à monter sur la passerelle pour introduire le bras de chargement dans la citerne de son camion, lorsqu’il aperçoit un feu sur le poste de chargement de benzène voisin. Il évacue son camion de la zone de chargement alors que l’opérateur local en salle de contrôle donne l’alerte. Il déclenche l’arrêt d’urgence et les rideaux d’eaux. Les pompiers internes sur les lieux 3 à 4 min plus tard éteignent le feu avec une application de mousse. La radiation est faible et l’incendie se propage par convection sur le montant soutenant le poste de chargement sur moins de 2 m. Les dégâts se limitent au revêtement de certains câbles, à la partie calorifugée du bras de chargement et au bras lui-même, qui n’était pas en service. Le dernier chargement de benzène avait eu lieu la veille en début d’après-midi. La seule anomalie constatée lors des faits est la non-fermeture de la vanne de pied de bras. En dehors des périodes d’utilisation, le bras de chargement est maintenu en équilibre sans sangle. L’une des hypothèses évoquée est une arrivée de produit, sous l’effet combiné du poids et de la pression, qui aurait provoqué la chute du bras avec percussion d’une installation électrique. Les charges électrostatiques auront constitué la source d’ignition, le benzène étant un liquide facilement inflammable et sensible à l’électricité statique. Une autre hypothèse réside dans une éventuelle corrélation entre les branchements effectués par le chauffeur pour le chargement de son camion en toluène et l’amorce de l’incendie.