Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une fabrique de peintures et vernis, une fuite se produit vers 12h30 sur l’échangeur d’une cuve d’azote liquide de 50 m³ (P. 10 bar) ; 150 employés sont évacués sauf l’atelier de résine qui est sécurisé. Une CMIC intervient. Le POI est déclenché car la citerne est implantée en vis-à-vis du parc où les solvants sont stockés en vrac. La capacité du parc est légèrement inférieure à 1 500 m³. L’exploitant craint, sous l’effet de la fuite d’azote à très basse température, une fragilisation des structures au droit de la fuite qui pourrait conduire à une projection de fragments (ou d’équipements de canalisations…) en direction du parc. La circulation sur la rocade est coupée par les forces de l’ordre. Une société spécialisée colmate la fuite au pied de la citerne, vers 14h45. Toutes les personnes regagnent leur poste dans l’usine. Cette fuite a conduit à une perte d’inertage sur des équipements où ce dernier est requis pour maintenir en sûreté les installations. L’exploitant doit mettre en place des mesures pour permettre de gérer la reprise des activités en toute sécurité (conduite en marche dégradée), il doit procéder à une analyse détaillée de ses installations et définir pour chacune d’entre elles, les mesures à prendre soit immédiatement, soit avant de reprendre la production. L’exploitant doit également rédiger un rapport d’accident qui comportera l’ensemble des mesures prises dans le cadre du redémarrage des installations. Cet événement sera examiné de manière détaillée dans le cadre de la clôture de l’étude de danger.