Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare dans un camion-benne contenant 10 m³ de déchets industriels dans des caisses en bois. Des déflagrations, des fumées bleues-vertes et une odeur nauséabonde sont constatées. Après extinction des flammes, les pompiers dépotent le camion. Une réaction est constatée sur les vêtements et les mains des pompiers qui présentent une couleur bleue. Les mesures effectuées par précaution sur la carcasse d’une remorque de poids-lourd incendiée permettent de détecter une activité radiologique faible mais anormale parmi les produits transportés. Le contenu, à priori composé de déchets chimiques provenant du fort militaire désaffecté de Plesnoy, était destiné à la destruction. Un périmètre de sécurité de 200 m est mis en place. La circulation sur la D65 proche n’est pas interrompue. Des ingénieurs chimistes commandités par la DDASS de la Haute Marne et des spécialiste d’un institut de radioprotection qui inspectent le fort de Plesnoy peu après, constatent la présence d’un amoncellement de 30 à 40 m³ de détritus, mais les mesures de radioactivité effectuées sont négatives. En outre des ingénieurs chimistes procèdent à des investigations sur le site où la benne a brûlé. Il est dépollué 2 jours plus tard. Les 10 pompiers, potentiellement exposés au risque radiologique, effectuent des analyses de gamma-anthropométrie le 15/12/2004 au Vésinet.