Dans une usine de traitement des eaux, le système de détection, mis en place dans le cadre du plan vigipirate, révèle une effraction à 23h37. L’agent d’astreinte sur les lieux dans les 3 min qui suivent, constate le sabotage : découpage du grillage, désordres sur le décanteur et les filtres, rupture du tuyau de chlore, arrachage des câbles de l’armoire électrique commandant le traitement de l’eau. L’usine est arrêtée et des prélèvements d’eau sont effectués. L’activité reprend 5 jours plus tard après obtention des résultats d’analyse. Selon les premières constatations, il n’y a pas eu volonté d’empoisonner les consommateurs, mais plutôt de nuire au service public et aux opérateurs. Des plaintes sont déposées, les dispositifs de surveillance et d’alarme sont renforcés.