Une explosion se produit dans le bâtiment de déshydratation de 800 m² d’une sucrerie. Les 2 salariés qui travaillaient dans l’unité et un pompier sont hospitalisés pour des brûlures superficielles. Aucune déformation de la structure porteuse de la toiture n’est notée mais les dommages sont importants : bardage en tôle et toiture atteints, ligne de déshydratation détruite, brûleur et tambour du sécheur propulsés dans 2 directions opposées sous l’effet de l’explosion. La projection de ces 2 équipements, déformés par la surpression, entraîne la destruction des structures situées sur leur passage. Selon l’exploitant, l’explosion serait due à l’ignition, sur les parois chaudes du four, d’une atmosphère explosive créée par le dégagement de monoxyde de carbone (CO) issu de la combustion incomplète de pulpes restées dans le tambour. En se propageant dans le tambour, la déflagration remet en suspension les poussières de pulpes présentes et engendre une explosion secondaire.