Dans un dépôt de GPL, un dysfonctionnement d’un équipement de sécurité est constaté sur le poste de déchargement wagon. Le test, effectué lors d’un contrôle de l’Inspection des installations classées, consiste en la mise en sécurité par arrêt d’urgence au poste de dépotage de wagons-citernes. Normalement, l’appui du bouton provoque diverses actions dont la purge du circuit d’air comprimé alimentant en particulier le ridoir, dispositif reliant une pince fixée sur le rail au clapet de fond du wagon. Lors d’un mouvement du wagon, le ridoir “saute”, provoquant ainsi une tension sur le câble et la fermeture du clapet de fond. Sur coupure d’air, volontaire ou non, le même processus se déroule, afin d’isoler le wagon, par sécurité. Le 25.10, plusieurs tests par action sur l’arrêt d’urgence réalisés sur un des wagons en place n’ont pas entraîné la fermeture du clapet de fond, alors que la commande air comprimé avait correctement fonctionné (décrochage du ridoir du rail). Le clapet de fond du wagon concerné était à levée hydraulique (type moins fréquent sur ce dépôt). Présentant semble-t-il une inertie plus grande, il a mis en lumière une faiblesse du ridoir. Les essais effectués sur les autres wagons (à levée pneumatique) n’ont pas révélé d’anomalie (fermeture en 3 s). A la suite de la découverte de cet écart, l’inspection des installations classées demande à l’exploitant une vérification dans ses autres dépôts sur la région, ainsi que les actions suivantes : expertise du dispositif par un organisme compétent ; à titre temporaire et avant réception des éléments d’expertise, mise en place d’un test systématique de bon fonctionnement du ridoir avant tout déchargement de wagons ; analyse du problème rencontré ; amélioration de la traçabilité des essais et de l’efficacité du dispositif en place (fréquence trimestrielle suffisante?, analyse préliminaire lors de l’apparition d’un nouveau dispositif…).