Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu d’origine électrique se déclare à 7h45 dans un four d’un laboratoire de pâtisserie d’un traiteur industriel. L’usine est implantée dans un bâtiment de 2 400 m² dans lequel le laboratoire sinistré occupe une partie centrale. Les cuisiniers interviennent en vain à l’aide d’extincteurs, alertent les pompiers à 8h06 et coupent l’alimentation électrique, la vanne de gaz située à l’extérieur du bâtiment et la ventilation des hottes des cuisines. A l’arrivée des secours à 8h15, les flammes se sont propagées aux faux-plafonds et ont embrasé la totalité du bâtiment. Quatre-vingt employés sont évacués. La circulation est interrompue dans la rue de l’établissement afin de faciliter l’intervention des secours. Les 90 pompiers mobilisés mettent en oeuvre 8 grosses lances (dont 3 sur camion à bras élévateur ou échelles pivotantes) alimentées par 8 fourgons pompe-tonne. Ils circonscrivent l’incendie en 2 h et l’éteignent totalement vers 16 h, 600 m³ d’eau ayant été déversés au cours des opérations. La nuit suivante, une société de gardiennage surveille le site et les secours effectuent 2 rondes avec une caméra thermique. L’usine est détruite aux ¾ ; les stocks de produits alimentaires, entièrement brûlés, sont éliminés par une société privée. Aucune information n’est donnée quant à la présence éventuelle d’installations de réfrigération et aux dommages qu’elles auraient pu subir. Aucun impact environnemental n’est relevé. A la suite du sinistre, les 80 salariés de l’usine sont en chômage technique. Le bâtiment sinistré est démoli après expertise, l’exploitant poursuivant son activité sur un autre site. L’inspecteur des installations classées demande à l’exploitant un rapport précis d’accident accompagné des mesures prises pour éviter son renouvellement. Une expertise judiciaire est effectuée afin de déterminer l’origine du sinistre.