Une violente explosion entendue jusque dans le centre ville souffle une partie de la surface vitrée du bâtiment d’une caisse d’assurance maladie. Un large périmètre de sécurité est mis en place. Pompiers, police et Samu sont dépêchés sur les lieux. Cependant, aucun membre des services de secours ne s’engage sur le site avant l’intervention des démineurs. Des éclats de verre blessent légèrement 5 personnes passant à proximité du bâtiment qui sont hospitalisées. Des véhicules garés à proximité sont sérieusement endommagés. Le directeur de la caisse confirme que le bâtiment était vide lors des faits. Des experts de police doivent analyser des gravats pour déterminer la présence éventuelle de traces d’explosif, confirmant ou infirmant ainsi la piste criminelle. Après les premières constatations, l’explosion serait d’origine accidentelle et proviendrait de la chaufferie. Selon le directeur de l’établissement, l’hypothèse de la fuite de gaz semble écartée puisque la vanne d’arrivée de gaz était fermée. La présence de débris retrouvés dans les décombres confirmerait l’explosion d’un ballon électrique d’eau chaude de 5 000 l dont les systèmes de sécurité n’ont pas fonctionné pour une raison inexplicable. Trois thermostats doivent couper le système de chauffage de l’eau lorsque la température est trop élevée et une vanne évacuer l’eau lorsqu’elle monte en pression à cause d’une élévation de température. Cet appareil avait pourtant été nettoyé et remis en service le vendredi. En raison des dommages (hall endommagé, débris de verre et d’acier jonchant le sol…), les 300 employés sont en chômage technique pendant au moins 15 jours, le temps de mettre en place des préfabriqués.